Protégez vos jeux vidéo : signez cette pétition pour empêcher leur suppression par les éditeurs

Imaginez acheter un jeu vidéo et voir votre accès brutalement supprimé, non à cause d’un problème technique, mais parce que l’éditeur a décidé d’éteindre ses serveurs. Cette réalité, toujours plus fréquente, a créé un tollé chez les joueurs européens. Suite à la fermeture choc des serveurs de The Crew par Ubisoft en 2024, une pétition baptisée « Stop Destroying Videogames » a émergé. Avec plus d’1,25 million de signatures, cette initiative vise à empêcher les éditeurs de rendre nos jeux illisibles en coupant purement et simplement leurs serveurs en ligne. Une bataille qui pourrait imposer en Europe des droits nouveaux garantissant la pérennité de nos bibliothèques numériques face à Electronic Arts, Sony PlayStation, Microsoft Xbox, et autres géants comme Valve, Nintendo, Bandai Namco, Square Enix ou Take-Two Interactive.

Pourquoi la pétition « Stop Destroying Videogames » mobilise-t-elle autant de joueurs en 2025 ?

La polémique a pris une ampleur inédite lorsqu’Ubisoft a débranché les serveurs de son jeu The Crew, privant des milliers de joueurs d’un accès soudain et définitif. Ce cas n’est que la partie émergée de l’iceberg. Des titres comme Anthem, développé par Electronic Arts et Bioware, voient leurs serveurs fermés début 2026, laissant les communautés orphelines sans possibilité de jouer.

  • Des jeux de course, MMO et solo sont touchés, souvent avec une connexion en ligne obligatoire.
  • Les éditeurs justifient ces fermetures par des coûts de maintenance élevés.
  • La réalité économique masque aussi une stratégie commerciale : pousser les joueurs vers les nouveautés.
  • Les conditions générales imposent aux joueurs la désinstallation des jeux sans aucun dédommagement.

Cette pratique pose une question essentielle : que possédons-nous vraiment quand nous achetons un jeu vidéo ?

Éditeur Jeu concerné Date de fermeture des serveurs Genre Conséquence pour les joueurs
Ubisoft The Crew 2024 Course en ligne Accès totalement coupé, jeu injouable
Electronic Arts Anthem Janvier 2026 MMORPG Fermeture totale, fin du support

Comment la pétition européenne propose-t-elle de protéger les jeux vidéo achetés ?

La force de l’initiative citoyenne “Stop Destroying Videogames” ne réside pas dans des demandes irréalistes. Elle propose un cadre équilibré :

  • Obligation de publier un patch permettant de jouer hors ligne ou sans serveur.
  • Libération des outils nécessaires pour que la communauté continue à entretenir les jeux.
  • Respect des droits d’auteur tout en assurant un accès pérenne aux joueurs.
  • Pas d’impact économique supplémentaire pour les éditeurs, simplement un geste respectueux vis-à-vis des consommateurs.

Certains éditeurs commencent à adopter ce modèle, mais ils restent trop peu nombreux face aux pratiques d’Activision, Square Enix ou encore Take-Two Interactive, qui continuent la fermeture ferme et définitive des anciens titres.

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Aspect demandé par la pétition Impact attendu
Patch pour fonctionnement sans serveur Retour à un mode solo ou local, fin des dépendances aux serveurs
Libération d’outils de modding Communautés capables de maintenir le jeu actif
Interdiction des clauses obligeant à désinstaller Propriété renforcée pour l’utilisateur

Le poids et les conséquences d’une telle initiative sur l’industrie du jeu vidéo

Avec plus d’1,25 million de signatures, cette coalition européenne force désormais la Commission à examiner sa proposition. Si elle est adoptée, elle pourrait profondément modifier la manière dont Sony PlayStation, Microsoft Xbox ou encore Nintendo gèrent leurs titres anciens et à venir.

  • Un précédent mondial : l’Europe impose des règles strictes, ce qui pousse les éditeurs à les respecter partout.
  • Fin de l’effet « location déguisée » : les joueurs retrouvent une vraie propriété.
  • Préservation du patrimoine vidéoludique : des milliers de jeux ne disparaissent plus avec leurs serveurs.
  • Un signal fort pour les futurs services comme PlayStation Plus ou Xbox Game Pass.

Là où des compétitions comme MSI 2025 continuent de rassembler des joueurs sur les classiques, il devient crucial que ces titres restent accessibles à long terme.

D’après les témoignages, cette mobilisation européenne pourrait bien être un tournant historique. Elle questionne aussi la façon dont les majors abordent un marché en pleine mutation. Entre enjeux financiers et attentes des consommateurs, la pression monte pour que la relation entre éditeurs et joueurs soit repensée.

Les clés pour comprendre l’enjeu du droit à la pérennité des jeux vidéo

Plus qu’une revendication, cette pétition illustre un combat pour :

  1. La restitution effective des droits d’usage aux joueurs qui ont payé pour un contenu.
  2. Une transparence accrue dans les contrats et conditions générales d’utilisation.
  3. La lutte contre les pratiques abusives imposant des désinstallations sans renouvellement ni compensation.
  4. La responsabilité sociale des éditeurs envers un patrimoine culturel numérique.

Avec un tel mouvement, la pression s’exerce aussi sur des poids lourds comme Valve ou Bandai Namco, souvent moins exposés, mais tout aussi concernés. Le débat se poursuit dans la sphère publique et professionnelle, avec par exemple l’écho donné par des controverses similaires qui touchent aussi le contenu des jeux vidéo.